Grâce au soutien financier du Z Event, nous allons pouvoir accélérer avec Time for the Planet sur notre projet de créer 100 entreprises dédiées à la lutte contre le dérèglement climatique. Associée depuis récemment dans cette entreprise lyonnaise, je n'en tirerai aucun bénéfice financier, mais j'aurai fait un petit pas dans le bon sens.
En choisissant un modèle d'entreprise et non associatif, Time for the Planet avait aussi un objectif, limiter au maximum le greenwashing. "On voulait éviter ce que l’on appelle l’effet Notre Dame. C’est-à-dire qu'une grande cause commune rassemble tout le monde pour apporter de l’aide et que tout d’un coup le débat médiatique se déporte parce qu’on se met à reprocher à certains de le faire uniquement pour des questions fiscales et plus du tout pour l’intérêt commun", analyse le co-fondateur de l'entreprise. Un don fait à une entreprise ne pouvant pas être défiscalisé, "il n'y a pas d'argent à gagner en investissant dans Time", insiste Nicolas Sabatier. Avant de poursuivre, "on voulait être capable de dire, tous les gens qui viennent chez nous ils ne viennent pas pour chercher des réductions fiscales, de l’argent ou faire du greenwashing".